Explication plus ou moins rationnel de la répulsion humaine envers la consommation d’insectes ainsi que l’intérêt d’y remédier
Voilà l’été, vacances, soleil et chaleur. La lune apparaissant de plus en plus tard, l’on prend l’habitude de dîner en soirée. N’étant plus accablées par une température élevée nombre de personnes trouve plus agréable de manger en extérieur.
Or, qui viens troubler ce moment de paix bien mérité qu’est le repas du soir ?
Les insectes, en grand nombre, les fourmis envahissent les plats, des escadrons de moustiques viennent vous sucer le sang, et les araignées font fuir les convives les plus arachnophobe.
Résultat, le dîner est un échec, ceux encore dehors rentrent en se grattant les avant-bras, et tous font la moue devant une salade qui déborde encore de bestioles grouillantes.
Au fond, pourquoi un tel dégoût des insectes, alors que quelques minutes auparavant un morceau de bœuf était encore au menu ?
Les gourmets le savent, en cuisine l’essentiel est la symbolique, ce n’est que par psychologie que l’on salive devant un plat bien préparé ou que l’on refuse poliment un met exotique, le plus souvent par peur de l’inconnu.
Le même principe s’applique aux insectes. Depuis la nuit des temps, ces animaux sont associés à la saleté et à la maladie par les occidentaux. Ainsi l’absence de l’insecte dans notre habitude alimentaire due aux symboles qu’ils nous inspirent est accentuée par le fait qu’ils nous sont sommes toutes assez méconnus. Cependant de nombreuses civilisations, notamment en Orient et en Afrique, ont des plats traditionnels a base d’insecte. En Asie du sud-est la purée de punaise d’eau est un plat réputé.
Pourtant si l’on s’y penche, fourmis, coccinelles et autres punaises auraient parfaitement leur place dans une alimentation équilibrée.
Pour l’exemple le moustique est une source nutritionnelle de qualité, la femelle, comme chacun le sait souvent a ses dépends, suce le sang pour fournir à sa progéniture un apport en protéine, ce Diptère pesant 2,5 milligrammes et absorbant en moyenne g de sang, il suffirait d’ingérer environs moustiques accompagné d’autre aliment pour avoir acquis au cours du repas l’apport nutritionnel moyen en protéine. Mais les insectes contiennent également des lipides, des vitamines, des minéraux et bien entendu de l’eau.
Comment réagir face à ces animaux ? Doit-on garder nos préjugés et les écarter de l’assiette aidée de la traditionnelle tapette ? Ou peut-on réparer cette injustice en leur donnant la place qu’ils méritent dans l’alimentation humaine, nous permettant ainsi de varier les plats ?